BP veut prendre plus d’envergure en Algérie
La catastrophe de « DeepWater » dans le golfe du Mexique a contraint le groupe pétrolier BP (British Petroleum) à vendre d’importants actifs en Amérique Latine, aux Etats-Unis et au Canada pour faire face aux dépenses générées par la prise en charge de ses conséquences. Par contre, en Algérie, la tendance est plutôt à une expansion avec une diversification des investissements dans ce pays.
En plus de l’ambition clairement affichée qu’il a pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, BP reprend en mains ses projets dans le pétrole et le gaz conventionnel. Selon le Ministre de l’Energie et des Mines, Mr Youssef Yousfi, BP et Sonatrach discuteraient d’une possible expansion du projet pétrolier de Rhourde el-Baguel. En plus des actifs de production que sont In Salah, In Amenas et Rhourde el-Baguel, BP explore le permis de Bourahrat Sud, près d’In Amenas.
Le groupe BP détient des actifs d’un montant d’environ 3 milliards de dollars US. BP-Algérie produit 17 000 barils par jour, soit 0.7% de la production totale de BP dans le monde. La production de gaz de BP-Algérie représente quant à elle 1.5% de la production totale. Le groupe britannique intervient dans l’amélioration du taux de récupération du gisement de pétrole de Rhourde El-Baguel, le développement des gisements de gaz sec d’In Amenas et d’In Salah et celui des champs humides de gaz humide d’In Amenas. Il exploite également les champs de gaz de In Amenas et de In Salah en partenariat avec la Sonatrach et le groupe norvégien Norway’s Statoil.