La Mauritanie projette la production de 50% de son électricité à partir des énergies renouvelables

La Mauritanie projette la production de 50% de son électricité à partir des énergies renouvelables

La directrice de l’électricité au ministère mauritanien du Pétrole, de l’énergie et des mines, Fatimettou Sidi Elemine, a présenté ce dimanche, la vision du pays dans le domaine des énergies renouvelables, à l’occasion de la tenue du congrès de l’Association mauritanienne des ingénieurs en énergies renouvelables (AMIER).

«L’Etat mauritanien s’engage à exécuter d’ambitieux projets lui garantissant la production de l’électricité à partir des ressources propres et renouvelables», a déclaré Fatimettou Sidi Elemine, devant les congressistes.

Cette option, a-t-elle poursuivi, est intégrée dans la stratégie de la direction de l’électricité, qui cherche à satisfaire 50% des besoins électriques du pays avec des ressources propres et locales.

«Notre pays a enregistré un bond qualitatif en matière de distribution de l’électricité grâces aux avancées en matière de réalisation des lignes de haute tension entre Nouakchott-Nouadhibou et Nouakchott-Zouerate», a rappelé Mme Sidi Elemine.

«De nos jours, le transport et la distribution de l’électricité constitue un fondement essentiel pour l’exploitation des ressources nationales énergétiques et de l’impulsion économique par la création de multiples activités porteuses de revenu», a souligné la directrice de l’électricité.

Suite à ces déclarations, l’AMIER a exprimé sa disponibilité à accompagner la direction de l’électricité dans cette vision. De ce fait, la vice-présidente de l’Association mauritanienne des ingénieurs en énergies renouvelables, Kabada Mint Salihi, a fait savoir que son association cherche à développer les énergies renouvelables en Mauritanie et à organiser le marché de travail dans le domaine.

Mme Mint Salihi n’a pas passé sous silence les problèmes auxquels les ingénieurs en énergies renouvelables en Mauritanie sont confrontés. Ainsi, elle a plaidé pour l’organisation d’un dialogue, impliquant les ingénieurs, l’Etat, le secteur privé concerné et les chercheurs, pour que la Mauritanie puisse bénéficier du maximum possible de ses ressources humaines et naturelles.

Aliste Flandrain

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