Le Gabon et le Costa Rica appellent à un nouvel accord mondial de lutte contre le trafic des espèces sauvages
Le Gabon et le Costa Rica demandent l’intégration de la prévention et de la lutte contre la criminalité liée à la capture des espèces sauvages, au droit pénal international.
Dans une tribune libre, les présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon et Carlos Alvarado Quesada du Costa Rica ont appelé à la signature d’un nouvel accord mondial pour lutter contre le trafic des espèces sauvages.
De manière précise, ils suggèrent que la prévention et la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages soient intégrées dans le cadre du droit pénal international à travers l’élaboration d’un nouvel accord mondial.
Tout en rappelant que les trois protocoles existants portent sur la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et la fabrication et le trafic illicite d’armes à feu, Ali Bongo et Carlos Quesada, estiment qu’un nouvel accord sur la criminalité des espèces sauvages, prenant la forme d’un quatrième protocole à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) contre le trafic illicite de la faune et de la flore sauvages, serait le bienvenu.
«Nous demandons à toutes les nations de travailler avec nous pour faire en sorte que les avantages dont nous bénéficions grâce à la vie sauvage profitent aux communautés locales, aux investisseurs légitimes et aux budgets nationaux des pays sources, et non aux groupes criminels transnationaux», déclarent les deux présidents, dans cette tribune.
Les deux dirigeants relèvent que «la criminalité liée aux espèces sauvages constitue une grave menace pour la santé humaine et animale et conduit d’innombrables espèces vers l’extinction, dégrade les écosystèmes et leur capacité à piéger le carbone», d’où la nécessité d’agir maintenant.