L’éolien dans le monde a besoin de 480.000 travailleurs supplémentaires durant les 5 prochaines années
Le Conseil mondial de l’énergie éolienne (GWEC) et le Global Wind Organisation, en partenariat avec Renewables Consulting Group, viennent de rendre public un rapport sur la question de la main-d’œuvre dans le secteur des énergies renouvelables.
Ce rapport fait noter que la transition énergétique sera principalement portée sur le plan électrique par le solaire et l’éolien. Dans ce dernier domaine, indique la même source, les nombreux projets qui seront mis en œuvre nécessiteront une main-d’œuvre qualifiée.
«Il faudra former 480.000 travailleurs supplémentaires, au cours des cinq prochaines années, pour répondre à la demande mondiale d’énergie éolienne», soutiennent les auteurs du rapport. Sur les 480.000 travailleurs à former, 308.000 seront déployés pour construire et entretenir des projets éoliens terrestres et les 172.000 autres travailleront sur l’éolien offshore.
«Le secteur de l’énergie éolienne doit se renforcer à un rythme sans précédent au cours de la prochaine décennie afin de mettre le monde sur la voie de l’objectif zéro émission» de CO2, a commenté Ben Backwell, PDG du GWEC, soulignant la nécessité pour la main-d’œuvre requise d’être formée selon les normes mondiales les plus élevées afin de garantir la santé et la sécurité de tous.
La formation de cette main-d’œuvre portera sur la construction, l’installation, l’exploitation et la maintenance des parcs éoliens terrestres et offshore, précise le document.
Près de 70% de cette demande de formation proviendra des 10 pays décrits dans le rapport comme des marchés couvrant les plus grands projets mondiaux à plus forte croissance pour l’éolien terrestre et offshore.
Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Arabie Saoudite, du Brésil, de la Chine, des États-Unis, de l’Inde, du Japon, du Maroc, du Mexique et du Vietnam.