L’évolution des catastrophes naturelles présagent d’un horizon sombre
Les phénomènes météorologiques extrêmes et les catastrophes naturelles vont se multiplier dans les années à venir et le changement climatique va entraîner une aggravation des phénomènes climatiques extrêmes sur la planète, a mis en garde le secrétaire général de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), Petteri Taalas.
«Nous avons toujours eu des phénomènes météorologiques extrêmes, mais en raison du changement climatique, nous avons commencé à les voir plus souvent et ils sont plus intenses», a déclaré Petteri Taalas.
«Sans le changement climatique, nous n’aurions pas observé des températures aussi élevées dans les régions occidentales du Canada et des États-Unis», a-t-il souligné, précisant que «c’est donc une indication claire du changement climatique».
Ces propos relancent le débat autour du changement climatique et des défis que connaissent plusieurs régions, parmi les plus pollueurs de la planète, comme les USA et le Canada, confrontés à une forte vague de chaleur, ou l’Europe de l’Ouest et la Chine touchées par des inondations catastrophiques.
L’Afrique ne sera pas épargnée alerte le SG de l’agence onusienne basée à Genève, précisant que «le phénomène devrait également s’aggraver, partout dans le monde, notamment en Afrique, d’ici 2060».
Dans son rapport de 2020, l’OMM a indiqué que les défis sont également importants pour les pays africains, chez qui le phénomène génère des menaces pour «la santé humaine, la sécurité alimentaire et hydrique et le développement socio-économique».
Le changement climatique ferait ainsi courir un risque extrême sur deux tiers des villes africaines et menacerait jusqu’à 45% du PIB continental.