Le Niger et le Nigeria, invités à renforcer leurs dispositifs contre le blanchiment de capitaux
La seconde réunion extraordinaire de la Commission technique/plénière du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), prend fin ce vendredi. Du 16 au 20 août 2021, cette session a permis aux délégués de prendre connaissance des projets de rapports d’évaluation mutuelle (REM) des systèmes de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) du Niger et du Nigeria.
A l’issue des différentes présentations,le directeur général du GIABA, Kimelabou Aba a exhorté le Niger et le Nigeria à prendre des mesures idoines afin de renforcer les dispositifs de LBC/FT.
L’adoption de dispositifs de lutte efficaces permettra de déposséder les terroristes et les organisations terroristes, qui opèrent dans les pays, de leurs moyens de subsistance et d’actions, a-t-il laissé entendre.
«Un système de LBC/FT efficace permet de priver les criminels du produit de leurs forfaits afin de les empêcher d’en jouir et surtout de l’utiliser pour financer les activités terroristes», a déclaré le directeur du GIABA, invitant par la même occasion les autres pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à intensifier la LBC/FT. Il a insisté sur la nécessité à œuvrer pour un dispositif juridique et institutionnel de LBC/FT robuste qui protège le système financier et l’économie de façon générale de chaque pays. Dans ses explications, il a fait noter que ce dispositif constitue un atout supplémentaire d’attraction des investissements étrangers et d’octroi d’aides par les partenaires au développement.