Brazzaville se plaint du manque de matériels dans les hôpitaux publics
Faute de financement, les établissements hospitaliers publics ont dû mal à fonctionner à cause d’un manque du matériel adéquat.
La société civile dénonce, dans une enquête, une mauvaise gestion de l’argent destiné aux hôpitaux. Elle demande aux parlementaires de jouer pleinement leur rôle de contrôle de l’action du gouvernement.
Selon le rapport de l’enquête, «seuls 37% de ces projets de construction, de réhabilitation ou d’équipement ont abouti». Parmi les «77 projets de santé lancés et financés par le Gouvernement, nombreux peinent à être achevés», dénonce encore le rapport précité.
Pour Gakosso Obame, analyste social, «il faut que la transparence soit renforcée». «Il ne s’agit pas seulement de renforcer le contrôle par l’Inspection générale des finances et autres, mais il y a question de traçabilité des finances. Chaque citoyen doit savoir ce qui est fait de chaque centime qui rentre au Trésor public», suggère-t-il.
«Les parlementaires ont affecté des crédits pour l’équipement du centre de dialyse à l’hôpital de Loandjili de Pointe-Noire, alors qu’il n’existe aucun centre de dialyse dans cet hôpital. Donc nous demandons de la vigilance de la part des parlementaires, lorsqu’ils allouent les crédits», fait remarquer Brice Makosso, membre du Collectif, «Publiez Ce Que Vous Payez».
Au Congo-Brazzaville, le collectif «Publiez Ce que Vous Payez» est déjà à son 3ème rapport sur le suivi des investissements dans le secteur de la santé. Mais ses publications sont toujours restées à l’étape de la dénonciation.
Le pays occupe le 149ème rang mondial dans l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le développement.