RDC : Les syndicats des enseignants menacent de faire capoter la rentrée scolaire prévue le 04 octobre

RDC : Les syndicats des enseignants menacent de faire capoter la rentrée scolaire prévue le 04 octobre

Le gouvernement et les enseignants en République Démocratique du Congo (RDC) se concertent pour trouver un terrain d’entente afin de permettre à la nouvelle rentrée scolaire de démarrer à la date initialement retenue du 04 octobre prochain. Les autorités de Kinshasa veulent anticiper sur les mouvements de débrayage des enseignants.

Le Syndicat des enseignants exige l’application du «protocole d’accord Bibwa», du nom d’un quartier de la banlieue de la capitale où il a été signé. Ils réclament l’augmentation des salaires, le payement des salaires des enseignants nouvellement recrutés. Les enseignants insistent aussi sur l’application du 2ème palier du nouveau barème selon le calendrier fixé avec le gouvernement, et attendu depuis avril 2020.

«Le protocole d’accord que nous sommes en train d’évaluer a été signé par le ban gouvernemental, ils l’ont violé de fond en comble. Les enseignants en ont marre. Nous ne pouvons plus rentrer avec des promesses», a martelé Jean Elenga Malanda, Secrétaire général de la Confédération démocratique du travail (CDT).

«S’il n’y a pas augmentation de salaire, il n’y aura pas de rentrée scolaire. C’était bien dit, si on n’améliore pas, nous restons à la maison. Il n’y aura pas reprise», menace de son côté Etienne Mbaka, Secrétaire général de Force des enseignants solidaires et agissants au Congo.

Pour désamorcer la menace, le Gouvernement congolais fait valoir les efforts dans le secteur de l’éducation. Il promet de continuer à améliorer les conditions des enseignants. Les syndicalistes souhaitent l’implication directe du Premier ministre ou du Président de la République pour dénouer la crise qui se profile.

Le calendrier scolaire en RD Congo, a été modifié à cause des restrictions imposées par la Covid-19 les enseignants et les élèves n’ont plus droit qu’à un mois de vacances. Le gouvernement espère une année scolaire qui sera moins perturbée que la précédente.

Martin Levalois

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