Mali : La grande «famille» de la religieuse colombienne libérée hyper reconnaissante

Mali : La grande «famille» de la religieuse colombienne libérée hyper reconnaissante

La sœur franciscaine Gloria Cecilia Navarez enlevée en février 2017 par des jihadistes au Mali, a été libérée des mains de ses ravisseurs ce dimanche 9 octobre dernier, une nouvelle qui réjouit au-delà des frontières maliennes.

Pour le  gouvernement malien, cette libération est «le couronnement de 4 ans et 8 mois d’efforts conjugués de plusieurs services de renseignements» pour la libération de l’otage colombienne.

«Je remercie les autorités maliennes, le président, toutes les autorités maliennes pour tous les efforts que vous avez faits pour me libérer. Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Mali», a confié Gloria Cecilia Navarez à la télévision publique malienne.

«Nous avons beaucoup prié pour sa libération. Je remercie les autorités maliennes et les autres bonnes volontés qui ont permis cette libération», a déclaré pour sa part, Mgr Jean Zerbo  l’archevêque de Bamako et rassuré que la religieuse se porte bien.

«Dieu merci, elle est en bonne santé, ils m’ont envoyé des photos et elle a l’air bien», a réagi Edgar Narvaez, frère de la religieuse. Le gouvernement colombien s’est lui aussi, joint à l’émotion de joie.

«Je me réjouis énormément de la nouvelle de la libération au Mali de notre chère compatriote, la religieuse Gloria Cecilia Narváez, un objectif que nous nous étions fixé au sein du gouvernement national et pour lequel nous avons travaillé avec le président (colombien Ivan) Duque pendant de nombreux mois», a détaillé pour sa part dans un communiqué la ministre colombienne des Affaires étrangères, Marta Lucía Ramírez.

Gloria Cecilia Narvaez fait partie de la congrégation catholique des Franciscaines de Marie Immaculée. D’origine suisse, la congrégation a été fondée en 1893 et est présente dans 17 pays.

La religieuse avait été enlevée le 7 février 2017 à Koutiala, localité située à 400 km à l’Est de Bamako, la capitale malienne. Elle y résidait depuis six ans dans la paroisse de Karangasso avec d’autres religieuses.

Martin Levalois

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