Un think tank tanzanien fustige la falsification par le régime algérien d’un communiqué sur l’expulsion de la «rasd» de l’UA
Le Président du think tank « Tanzania Peace Foundation» (TPF), Sadiki Godigodi a formellement démenti dans un communiqué, les «allégations mensongères et immorales» du document fabriqué de toutes pièces par le régime algérien et diffusé par l’agence officielle de presse algérienne (APS) au sujet d’un communiqué adopté récemment par des séminaristes à Dar Es-Salam en Tanzanie, appelant à l’expulsion de la «pseudo-rasd» de l’Union Africaine (UA).
En effet, l’APS, porte-voix du régime kaki-vert, a diffusé un faux document concocté de A à Z à Alger et totalement en contradiction avec la déclaration finale adoptée à l’issue du séminaire de Dar Es-Salam qui a appelé à l’exclusion de la chimérique république sahraouie «rasd» de l’Union Africaine. Cette vile manœuvre orchestrée à travers l’APS pour semer le doute aux yeux de la communauté internationale, dénote de la basse manipulation du régime algérien dans son hostilité à l’endroit du Maroc et de son intégrité territoriale.
L’agence de presse algérienne déjà porte-parole de la junte militaire au pouvoir à Alger, s’est mise totalement au service des causes perdues du polisario, perdant chaque jour de sa crédibilité dans le monde de la presse.
Mais le président de la Tanzania Peace Foundation, Sadiki Godigodi a pris de court le régime algérien par un démenti formel des fausses informations diffusées par l’APS et relayée par d’autres médias algériens et du polisario agissant sous les ordres des généraux corrompus jusqu’à la moelle.
Godigodi a dénoncé à ce titre, l’imitation de sa signature ainsi que l’inauthenticité du cachet sur le faux communiqué attribué à Tanzania Peace Foundation et qui se contredit totalement avec la déclaration finale adoptée par le séminaire tenu à Dar Es-Salam.
Pour rappel , ce séminaire organisé le samedi 16 décembre 2021 au Hyatt Kilimandjaro à Dar Es-Salam, par l’Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS), avait réuni des dizaines de participants venus entre autres, du Rwanda, du Kenya, des Iles Comores, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Mozambique et de l’Afrique du Sud.
Dans leurs interventions, ces experts, universitaires, membres de Think-Tanks, chercheurs et éminentes personnalités politiques africaines ont été unanimes à plaider pour l’expulsion de la chimérique république sahraouie de l’Union Africaine.