Côte d’Ivoire: Les pêcheurs de Béoumi à la quête de solutions à la pénurie de poisson

Côte d’Ivoire: Les pêcheurs de Béoumi à la quête de solutions à la pénurie de poisson

Les membres de l’association des pêcheurs de Béoumi, une petite localité du centre de la Côte d’Ivoire, se sont réunis ce lundi 15 novembre, afin d’identifier les causes et proposer des solutions à la pénurie actuelle de poissons qu’ils rencontrent.

«Prévu initialement pour 600 pêcheurs au maximum, le plan d’eau de Kossou est aujourd’hui exploité par plus de 1.000 pêcheurs, selon un récent recensement. À tout cela, il faut ajouter le matériel inadéquat utilisé par certains pêcheurs, notamment, les filets de petites mailles et les moustiquaires qui prennent tous les alevins», a souligné le président de l’association des pêcheurs de Béoumi, Amani Marc.

Autrement dit, il dénonce l’indiscipline des pêcheurs, estimant que  «l’indiscipline des pêcheurs est la véritable cause de cette pénurie en poisson d’eau douce constaté sur le marché ».

Le Secrétaire général de l’association, Kouassi Fulgence met aussi en cause «la surexploitation du plan d’eau de Kossou et le non-respect de la réglementation en vigueur en matière de pêche».

De son côté, le président des pêcheurs allogènes, Sékou Camara a indexé les autorités compétentes qui, a-t-il dit, ne sont pas rigoureuses dans l’application des décisions à l’égard des contrevenants.

Les diagnostics posés, les membres de l’association des pêcheurs de poissons de Béoumi et les pêcheurs allogènes «préconisent le respect strict des dispositions du ministère des Ressources animales et halieutiques en matière de pêche». Aussi, suggèrent-ils «la fermeture momentanée de l’activité de pêche afin de permettre aux poissons de se développer».

Amani Marc et Sékou Camara et les membres de leurs associations comptent soumettre prochainement aux autorités locales, les propositions retenues afin d’«apporter une solution définitive à la pénurie de poissons sur les différents marchés de Bouaké et des villes environnantes».

Martin Levalois

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