Un rapport de l’UA se veut optimiste sur les systèmes de santé en Afrique
Dans un nouveau rapport publié ce mardi 07 décembre à Nairobi, l’Union africaine se dit optimiste au sujet des entreprises de soins de santé en Afrique.
Le rapport élaboré par l’Agence de développement de l’UA en collaboration avec le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), relève que «bien que les entreprises locales de soins de santé en Afrique aient encore des obstacles à surmonter, il existe des signes de changements significatifs qui pourraient modifier l’environnement commercial des entrepreneurs sur le continent».
«Tout va dans le sens des entrepreneurs du secteur de la santé, qu’il s’agisse de gains réels d’expertise, de l’ouverture de nouveaux marchés, de programmes de financement et d’investissement créatifs ou de tentatives crédibles de supprimer les obstacles réglementaires», se réjouit le rapport publié par l’AUDA-NEPAD et du Boston Consulting Group sur les obstacles à l’entrepreneuriat dans le secteur de la santé en Afrique.
Les conclusions de l’enquête soulignent que les systèmes de soins de santé en Afrique foisonnent «d’une manière qu’il aurait été difficile d’imaginer il y a seulement une dizaine d’années». «Idéalement, ces tendances devraient encore s’accélérer afin que de plus en plus d’entrepreneurs puissent profiter de cette opportunité», souhaitent les auteurs du rapport.
D’après ce rapport, les entreprises du secteur de la santé dans le continent, sont largement répandues et vont même au-delà des centres d’innovation traditionnels.
Le rapport explique que «les sources traditionnelles de financement, telles que les banques, se tiennent à l’écart des soins de santé en Afrique parce que le secteur dans son ensemble, est handicapé par de longs cycles d’adoption des produits et des services, qui nécessitent souvent de se frayer un chemin dans la bureaucratie pour obtenir l’approbation réglementaire».
Pour surmonter les limites de l’entrepreneuriat dans le secteur des soins de santé, l’étude, recommande «un écosystème commercial plus mature et éliminer d’énormes obstacles à la croissance».