La BEAC à la recherche de Consultants
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) lance un processus de recrutement d’un consultant constitué d’une firme de consultants ou d’un bureau d’étude pour le développement de la seconde phase de la Bourse des valeurs immobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).
L’objectif poursuivi est «de définir une stratégie régionale permettant de mobiliser davantage l’épargne domestique en vue d’assurer un développement harmonieux de l’ensemble des marchés de capitaux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC)».
Il est à rappeler que la première phase du marché financier unifié de la CEMAC a été concrétisée en mars 2019 par «la fusion institutionnelle et physique des deux bourses, en l’occurrence la BVMAC et la Douala stock exchange (DSX), des deux régulateurs la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) et la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (COSUMAF), ainsi que des trois dépositaires centraux».
La deuxième phase a été lancée en juillet 2019, et a retenu parmi les grandes lignes de son plan d’action l’élaboration d’un programme de structuration de l’offre d’épargne à moyen terme, dans le but de l’adapter aux besoins de financement des économies et aux comportements des investisseurs de la sous-région. «L’initiative de la BEAC, par ailleurs Dépositaire centrale unique (DCU) de dynamiser le marché financier d’Afrique centrale intervient dans un contexte de changement de leadership à la tête de la BVMAC, avec l’entrée en fonction le 29 décembre 2021 du nouveau Directeur général, Louis-Banga Ntolo », détaillent les dirigeants de cette Bourse.
Ce dernier prend «les rênes d’une bourse dont on attend un rôle catalyseur pour le financement des économies de la sous-région, ce qui ne semble pas le cas, avec une capitalisation boursière de 678 milliards de FCFA (1,4 milliard de dollars), soit respectivement 36 milliards de FCFA (62 millions de dollars) pour la capitalisation des actions et 642 milliards de FCFA (1,1 milliard de dollars) pour la capitalisation des obligations».