Des acteurs de la société civile dénoncent à Genève, l’utilisation des enfants par le polisario à des fins militaires

Des acteurs de la société civile dénoncent à Genève, l’utilisation des enfants par le polisario à des fins militaires

Lors du Débat général de la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui se tient actuellement à Genève, plusieurs acteurs de la société civile marocaine ont pris la parole pour dénoncer l’endoctrinement et l’utilisation des enfants mineurs à des fins militaires par le Polisario en toute impunité dans les camps de Tindouf implantés en territoire algérien.

Dans son intervention lors du débat général du Point 03 relatif à la Protection et la Promotion des Droits de l’Homme, la présidente de l’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (OSPDH), Aïcha Duihi a dénoncé, l’enrôlement forcé des enfants soldats au sein des milices armées du polisario, dont les agissements sont cautionnés par le régime algérien.

Les enfants des camps de Tindouf, a-t-elle souligné, se retrouvent ainsi impliqués par les tortionnaires du polisario dans des entraînements militaires et dans des actions de vandalisme et d’intimidation, mais également dans une guerre de propagande prônant la violence et la haine.

Un autre acteur de la société civile marocaine, Moulay Lahsen Naji, président de la Commission Indépendante des Droits de l’Homme (CIDH) a pour sa part dénoncé les graves violations commises par le Polisario qui compte à son actif des dizaines de disparitions forcées, dont celle d’Ahmed Khalil dit Carlos, ancien conseiller de l’ex-chef du polisario, qui a été kidnappé à Alger en 2009 et n’a plus donné de ses nouvelles.

Pour l’activiste associative sahraouie, Nour Bouhanana, le recrutement massif des enfants par le front Polisario, devient une source de grande inquiétude pour leurs parents et les défenseurs des droits de l’homme, surtout que ces enfants sont endoctrinés sans pitié́ et sans aucune responsabilité́ morale.

Bouhnana juge donc impératif que l’Algérie respecte la Convention internationale des droits de l’enfant et ses Protocoles et que le HCR assume ses responsabilités pour protéger ces enfants mineurs et leur permettre d’avoir une enfance normale avec un sentiment de sécurité́ et l’espoir d’un avenir meilleur et d’une vie décente.

Agnès Molitor

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