Le Cap-Vert fait appel à des experts chinois pour freiner la propagation des mille-pattes

Le Cap-Vert fait appel à des experts chinois pour freiner la propagation des mille-pattes

Le Secrétaire d’Etat cap-verdien à l’Economie agraire, Miguel de Moura a annoncé ce jeudi 31 mars, l’arrivée à Praia, d’experts chinois pour aider le pays dans sa lutte contre les mille-pattes qui ont envahi l’île de Santo Antao et empêcher la propagation de ces bestioles à d’autres régions du Cap-Vert.

«Pour le moment, nous avons un accord de partenariat Sud-sud avec la Chine, nous attendons à tout moment que des spécialistes chinois ayant une expérience en la matière, viennent nous soutenir pour atténuer les effets de la peste des mille-pieds à Santo Antao, et surtout pour empêcher la peste de se propager à d’autres îles. Ce serait une catastrophe nationale», a déclaré Miguel de Moura devant les médias.

Le Secrétaire d’Etat à l’Economie agraire a indiqué qu’il faut au préalable «une étude très soignée» pour lever l’embargo sur Santa Antao et «qui garantit que l’ensemble de l’agriculture nationale ne sera pas contaminé».

«C’est la science qui soutient la décision politique et tant que la science ne nous donne pas cette garantie que les autres îles ne seront pas contaminées, nous ne pouvons pas faire cela. C’est une question de responsabilité politique», a précisé Miguel de Moura.

C’est au début des années 70 que les mille-pattes sont apparus sur l’île de Santo Antao en provenance d’Europe. Et depuis 1984, l’île est soumise  à des mesures de quarantaine interdisant l’écoulement de ses produits vers les autres îles agricoles du pays».

Toutefois, Miguel de Moura a tenu à rappeler que depuis 2010, Santo Antao «était autorisée à exporter ses produits vers les îles de Sal, Sao Vicente et Boa Vista».

Agnès Molitor

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