Zimbabwe : L’entreprise RioZim à la recherche d’investisseurs étrangers
Afin de développer son projet de Centrale électrique au charbon de Sengwa, la société RioZim annonce qu’elle est en quête d’investisseurs internationaux après que la Banque chinoise ICBC ait renoncé à financer ce projet qui nécessite un investissement de 3 milliards de dollars.
«Nous sommes toujours sur le marché pour financer le projet et nous travaillerons avec tous les bailleurs de fonds possibles, y compris les Chinois», explique RioZim dans un communiqué de presse.
Selon des analystes, «le revers de RioZim vis-à-vis de son investisseur chinois montre comment le revirement de l’empire du Milieu sur le financement du charbon à l’étranger oblige les pays en développement d’Afrique à repenser leurs stratégies en matière d’énergie et miser beaucoup plus sur les énergies renouvelables en accélérant la transition énergétique».
RioZim explore en cas d’échec de son opération de collecte de fonds, une autre option qui «consiste à transformer le projet en une centrale thermique. Mais cette idée est sous réserve des résultats des études de faisabilité de la centrale à charbon», dont aucun calendrier n’a été établi pour l’instant.
C’est en septembre dernier que la Chine a renoncé à financer des projets de centrales électriques à base de charbon à l’étranger. La décision de Pékin avait été saluée par les écologiques mais plusieurs projets de développement de centrales à charbon capables «de stimuler l’accès à l’énergie en Afrique» prennent un coup dur.