La Banque mondiale octroie à Djibouti 55 millions de dollars pour une ligne de transport d’électricité
La Banque mondiale (BM) a accordé à Djibouti, à travers sa filiale l’Association internationale de développement (IDA), une enveloppe de 55 millions de dollars devant servir à financer l’établissement d’une deuxième ligne de transmission d’électricité haute tension à double circuit.
La ligne «reliera la sous-station haute tension de Galafi, à la frontière avec l’Ethiopie, à la sous-station de Nagad, près de la capitale Djibouti et devrait permettre au pays d’importer jusqu’à 220 MW depuis l’Ethiopie».
«L’augmentation des interconnexions électriques est particulièrement importante pour stimuler la croissance inclusive, l’emploi et la transition vers une économie verte», explique Boubacar-Sid Barry, représentant-résident de la BM à Djibouti, estimant qu’«en augmentant l’accès à une énergie moins chère et plus propre, le nouveau projet contribuera à améliorer la vie des personnes et à atténuer les effets du changement climatique» dans le pays.
Depuis 2011, Djibouti importe 80% de son électricité grâce à une ligne d’interconnexion venant d’Ethiopie et qui permet d’acheminer 95 MW, alors que le reste de ses besoins est assuré par deux centrales thermiques.
L’ambition du gouvernement djiboutien est «d’atteindre 100% d’énergies renouvelables produites à Djibouti dans le cadre du programme Vision 2035».
Aussi, plusieurs entreprises envisagent-elles «ou ont déjà investi dans des projets d’énergies renouvelables, entre autres, la Centrale solaire Grand Bara (23 MW), le parc éolien de la région du Ghoubet (60 MW) ou encore, la centrale biomasse (50 MW) près de Damerjog».