Niger : Le rapport 2021 de la Cour des Comptes épingle la gestion de plusieurs entités

Niger : Le rapport 2021 de la Cour des Comptes épingle la gestion de plusieurs entités

La Cour des Comptes du Niger, la plus haute juridiction en matière de contrôle des finances publiques, a épinglé la gestion de plusieurs entités, dans son rapport pour ce mois d’avril 2022 qu’elle vient de publier.

La Cour des comptes a étudié les opérations de l’Etat, la gestion des collectivités territoriales, des établissements et autres organismes publics, des projets, des programmes.

Elle a aussi passé au peigne fin «la discipline budgétaire et financière, les déclarations de biens des personnes assujetties et les comptes des partis politiques».

Il ressort du rapport de la Cour «un faible niveau de mise en œuvre de ses recommandations antérieures, particulièrement en ce qui concerne les opérations de l’Etat où le taux d’exécution totale n’est que de 46,27% ».

La cour fait état également de «la récurrence de certaines insuffisances comme le dépôt tardif du projet de la loi de règlement et de ses annexes à la Cour, l’absence de régularisation des paiements sans ordonnancement préalable dans les délais requis par la réglementation ».

Elle relève par ailleurs «la persistance du problème d’évaluation de certaines dépenses de personnel et d’investissement exécutées par l’Etat entrainant des dépassements des autorisations budgétaires, le faible décaissement des emprunts projets » ainsi que «le non-respect de la nomenclature budgétaire de l’Etat en matière de présentation, d’autorisation et/ou d’exécution des opérations budgétaires».

Entre autres manquements, le rapport relève «la résistance de certaines personnalités à se soumettre aux lois et règlements en vigueur en matière de déclarations des biens et la mauvaise production des comptes des partis politiques, aussi bien pour les comptes annuels que pour les comptes des élections »

Enfin, la cour des comptes pointe du doigt «la mauvaise gouvernance des entités contrôlées caractérisée, entre autres, par des dysfonctionnements, l’octroi d’avantages indus et l’exécution des opérations irrégulières et/ou sans base légale».

Martin Levalois

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