Le FMI prévoit 6,9% de croissance au Niger en 2022

Le FMI prévoit 6,9% de croissance au Niger en 2022

Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit au Niger, un redressement de la croissance devant atteindre 6,9% en 2022, a-t-on annoncé ce mardi 17 mai, lors d’une conférence de presse animée par le ministre des Finances Ahmat Jidoud et le représentant Résident du FMI au Niger, Rasmane Ouédraogo.

La rencontre a porté sur la première revue du Programme économique appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC), conclue entre le FMI et le Niger.

Dans son mot introductif, le ministre des Finances a indiqué que «cette première revue consiste à regarder s’ils ont respecté les engagements qu’ils ont pris dans le cadre de ce programme tant dans un point de vue de certains indicateurs macroéconomiques, que dans la mise en œuvre de certaines réformes qu’ils appellent souvent (réformes structurelles)», a déclaré le ministre nigérien des Finances.

«Il appartient aussi au FMI de donner une appréciation sur la santé de notre économie et éventuellement des recommandations à nous faire pour que cela s’améliore», ajouté Ahmat Jidoud.

De son côté, le ministre Rasmane Ouédraogo a indiqué que «les perspectives économiques sont favorables à court et moyen terme et la croissance devrait se redresser pour atteindre 6,9 cette année, de ce fait, des risques baissiers pèsent toutefois sur ces perspectives encourageantes en raison de la volatilité des prix des produits de base (dont les denrées alimentaires), de la vulnérabilité aux chocs climatiques et de l’insécurité».

Le représentant-résident du FMI pense également que «pour favoriser une croissance résiliente et inclusive, il est plus que jamais essentiel de poursuivre la mise en œuvre des réformes visant à augmenter les recettes intérieures, à améliorer la qualité de la dépense publique, et à renforcer la gouvernance économique et financière».

L’accord triennal au titre de la FEC permet au Niger de redresser son économie au sortir de la pandémie, tout en renforçant la stabilité macroéconomique et en jetant les bases d’une croissance résiliente et inclusive tirée par le secteur privé.

Martin Levalois

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