Angola : Les terres rares de Longonjo peuvent générer un milliard de dollars
La compagnie minière Pensana en Angola a rendu publics ce mercredi 25 mai, les résultats définitifs des études d’ingénierie FEED et VES pour le compte de son centre britannique d’approvisionnement de matériaux pour aimants à base des terres rares extraites dans son projet Longonjo en Angola.
Selon l’étude, «si l’investissement initial combiné pour la mine en Angola et l’usine au Royaume-Uni est maintenu à 494 millions de dollars, le délai de récupération passe de 2,1 à 1,5 an». Les revenus devraient connaître une hausse pour atteindre 976 millions de dollars par an, contre 705 millions auparavant.
En avril dernier, un rapport publié par Adamas Intelligence, indiquait que «la demande mondiale d’aimants à base de néodyme (NdFeB) devrait augmenter à un taux de croissance annuel de 8,6% d’ici 2035, contribuant à terme, à un déficit de 68.000 tonnes sur le marché mondial des oxydes de néodyme et de praséodyme».
Le cabinet impute cette évolution au manque «de nouvelles sources d’approvisionnement» et qui «pourrait alors faire grimper les prix et profiter aux producteurs actifs sur le marché».
Pensana mise sur une production annuelle «de 4.500 à 5.000 tonnes de néodyme et de praséodyme sur une durée de vie de la mine de 20 ans», ajoutant que l’Etat d’Angola percevra à titre de redevance minière, 2% sur les revenus de la mine, 20% comme taxe nationale.