L’accord des créanciers pour la restructuration de la dette extérieure du Tchad se fait toujours attendre
Les créanciers du Tchad ne sont toujours pas parvenus à un accord portant sur la restructuration de la dette extérieure du Tchad, ce qui empêche ce pays, selon le Directeur Département Afrique du FMI, Abebe Aemro Sélassié, de profite des cours actuellement élevés du pétrole.
Le Tchad cherche depuis plusieurs années «à restructurer une dette de trois milliards de dollars, dont un milliard dû au négociant suisse de pétrole Glencore». Pour le représentant Afrique du FMI, ce processus bute contre des difficultés, même si les autorités tchadiennes se déclarent optimistes, et espèrent l’aboutissement du processus avant la mi-juin.
Jusqu’à présent, aucune raison n’est donnée pour expliquer ce retard, alors que «depuis la fin de l’année dernière, les créanciers publics et privés, en l’occurrence le négociant pétrolier Glencore, ont donné un accord de principe pour y parvenir».
Glencore avait même adressé à N’djamena au début de cette année, une nouvelle proposition pour le remboursement du milliard de dollars prêté en 2014.
En attendant qu’un accord soit trouvé, le Fonds monétaire international déplore que «le pays ne peut même pas profiter de la remontée des cours du pétrole sur les marchés mondiaux car le surplus de recettes tombe en grande partie dans la poche des créanciers».