Environ 35 millions de Nigérians privés d’accès aux services des télécommunications
Selon la Nigerian communications commisssion (NCC), plus de 35 millions de personnes au Nigeria n’ont pas accès aux services des télécommunications en dépit des investissements croissants dans le secteur.
L’une des raisons qui explique cette situation est «l’insuffisance de l’infrastructure de connectivité sans fil et par fibre optique» dans le pays, ce qui prive des millions de Nigérians d’accéder aux services numériques et financiers et aux avantages associés.
«Le fait est que davantage de citoyens adopteront la culture financière numérique lorsqu’ils auront accès aux services des télécommunications dans les communautés éloignées, isolées, non desservies et mal desservies où ils vivent», relève Umar Danbatta, vice-président exécutif de la NCC.
Etant consciente de ce manque, la NCC a accru «les investissements dans les infrastructures fixes et sans fil dans le cadre de son objectif d’approfondir la pénétration du haut débit mobile et d’atteindre un niveau d’inclusion financière d’au moins 80 % dans environ quatre ans».
Des dispositions ont été prises à cet effet. Il s’agit notamment du Nigerian national broadband plan 2020-2025 qui vise, entre autres, à attribuer des licences aux sociétés des Télécoms, la mise aux enchères du spectre 5G.
Des mesures qui, selon Umar Danbatta, devraient permettre «de fournir 120.000 km de fibre optique, une pénétration de 70%, des vitesses de téléchargement de données à travers le Nigeria d’un minimum de 25 Mbps dans les zones urbaines, et de 10 Mbps dans les zones rurales, avec une couverture effective disponible pour au moins 90% de la population à un prix ne dépassant pas 390 nairas par 1 Go de données (soit 2% du revenu médian ou 1% du salaire minimum) d’ici la fin de 2025».