Le parlement de la CEDEAO ouvre sa première session extraordinaire 2023 à Bissau

Le parlement de la CEDEAO ouvre sa première session extraordinaire 2023 à Bissau

Le Parlement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a ouvert les travaux de sa première session extraordinaire au titre de l’année 2023, ce lundi 30 janvier, à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau.

Les activités de la session sont principalement axées autour de l’examen du programme des activités du parlement pour l’année 2023, qui s’articulent autour de la participation et la représentation du parlement, le renforcement de son rôle, de ses capacités institutionnelles, de ses relations avec les institutions communautaires, les Etats membres, les organes interparlementaires, la société civile, et avec les organisations de l’espace communautaire.

Lors des travaux, le président du Parlement de la Guinée-Bissau, Cipriano Cassama, a mis un accent sur les efforts continus de la CEDEAO et de toutes ses institutions, qui œuvrent afin que le processus d’intégration soit l’expression d’une véritable solidarité dans le progrès social en faveur des populations en proie à la pauvreté, au chômage et à l’analphabétisme.

Il a ainsi appelé l’institution à accorder «plus d’attention aux questions liées au genre, le 30 janvier étant en Guinée Bissau dédié aux femmes en souvenir d’une héroïne de la guerre d’indépendance».

Cassama a  en outre souhaité plus d’investissements de la CEDEAO dans la promotion de l’emploi, l’auto-emploi, les femmes, l’éducation et la qualification professionnelle des jeunes.

Le président du parlement de la CEDEAO, Sidie Mohamed Tunis, a quant à lui, appelé les parlementaires à plus d’engagement pour les objectifs d’intégration régionale, tout en jetant un regard rétrospectif sur les activités du parlement au cours de l’exercice 2022 dont les résultats obtenus autorisent un optimisme sur la réalisation de celles qui seront  adoptées pour l’année 2023.

Sidie Mohamed Tunis a également évoqué la situation des crises sécuritaire, humanitaire et politique au Mali, en Guinée-Conakry et au Burkina Faso, avant d’appeler la CEDEAO à poursuivre ses efforts de soutien à ces pays frères dans la résorption de ces crises et au retour à une stabilité démocratique au terme des agendas arrêtés pour la fin des périodes de transition, suite à des putschs militaires.

Aliste Flandrain

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