Tripartite algérienne : La question du pouvoir d’achat
Les discussions de la tripartite entre patronat, gouvernement et travailleurs algériens ont débuté hier matin. Les travailleurs algériens sont représentés par l’UGTA (Union Générale des Travailleurs Algériens) qui, dans le cadre de la défense du pouvoir d’achat des travailleurs algériens, exige une augmentation du SNMG (Salaire National Minimum Garanti).
D’ores et déjà, les patrons algériens se sont dits disposés à relever le SNMG, mais sans fixer le niveau de ce relèvement. L’UGTA, par l’intermédiaire de son secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd, a fait savoir qu’elle espère parvenir à un consensus d’environ 270 dollars US mais affirme qu’elle ne descendra pas en-dessous de 240 dollars US.
La question du pouvoir d’achat des algériens constitue l’un des huit dossiers programmés pour la tripartite. Les autres revendications de l’UGTA, toujours dans le cadre de la consolidation de ce pouvoir d’achat sont une baisse de l’IRG (Impôt sur le Revenu Global) ainsi que l’annulation de l’article 87 du Code du Travail qui regroupe dans le SNMG le salaire de base, les indemnités et les primes.
Une séparation du salaire et des autres primes renforcerait l’objectif visé par l’UGTA.La 13ème tripartite, qui s’était tenue en décembre 2009, avait permis un relèvement du SNMG de 160 dollars US à 200 dollars US.
Les autres sujets de discussion prévus dans le cadre de cette tripartite seront principalement la relance de l’économie nationale, mais également la question des retraites.