L’économie mauritanienne résiste bien à la crise internationale

L’économie mauritanienne résiste bien à la crise internationale

L’économie mauritanienne semble tenir le coup face à la crise économique et financière internationale qui secoue les économies des grandes puissances industrielles.
En 2012, la Mauritanie a enregistré un taux de croissance  de 6,2%.
Ces résultats ont été réalisés grâce notamment aux performances et au dynamisme des secteurs des pêches maritimes, du bâtiment et des travaux publics (BTP), de l’eau et de l’électricité.
Dans ses prévisions budgétaires pour l’exercice 2013, le gouvernement mauritanien table sur un taux de croissance de 6,4%  contre 6,2% en 2012 et 4% en 2011, alors que le déficit budgétaire hors dons, doit être ramené à 4,9% du PIB, contre 6,1% en 2012.
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoyait pour la Mauritanie, une croissance de plus de 5,5% en 2012. Selon l’institution financière internationale, le bon comportement de l’économie mauritanienne est dû aux progrès du secteur rural et à la reprise des activités de la pêche maritime impulsée par une nette augmentation des prix des produits halieutiques et des fruits de mer.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, qui était mercredi dernier en visite à Nouakchott, avait salué les performances de l’économie mauritanienne, la bonne situation budgétaire en particulier et les bons résultats en matière de croissance.
Un débat a eu lieu à cette occasion, sur la façon dont les fruits de cette croissance peuvent être affectés le plus utilement aux infrastructures de base dans le pays. Ces résultats, a préconisé la DG du FMI, devraient bénéficier aussi aux programmes de soutien aux catégories sociales les plus démunies et aux politiques de la santé et de l’éducation.

Martin Levalois