Nouvelle découverte de pétrole et de gaz en Libye

Nouvelle découverte de pétrole et de gaz en Libye

Une quatrième découverte de pétrole et de gaz en Libye vient d’être effectuée. Selon l’agence chinoise Xinhua, la découverte a été réalisée par la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach.
La nouvelle rapportée par l’agence le 15 février 2013 a été transmise dans un communiqué par le ministre du Pétrole et du Gaz, Abdulbar Al Arusi. Elle indiquait que le groupe pétrolier algérien Sonatrach Consortium a découvert le nouveau champ de pétrole et de gaz dans le bassin de Ghadamès, situé à environ 650 km au sud-ouest de Tripoli.
D’après les premières études faites sur terrain, le champ pouvait produire 8200 barils de pétrole brut et 1700 m3 de gaz naturel par jour. Suite à la guerre de 2011, il y avait eu interruption d’exploitation pétrolière. C’est en juin 2012 que le groupe Sonatrach avait repris ses activités en Libye, avec une relance des travaux d’exploration dans la région de Zentane, près de la frontière avec l’Algérie. En mars 2011, Sonatrach avait rapatrié 80 employés algériens qui travaillaient en Libye pour le compte de Sipex (Sonatrach International Petroleum Exploration & Production), présent dans le bassin de Ghadamès, près de la frontière algérienne où elle a fait deux découvertes.
Sonatrach est présente en Libye dans deux gisements, l’un à Ghadamès (périmètre obtenu en 2005), l’autre Zentane. Deux découvertes ont été faites sur le périmètre de Ghadamès (bloc 65), l’une en 2009 et la deuxième en 2010. En 2010, la compagnie nationale annonçait qu’une découverte de pétrole brut avait été réalisée par l’association Sonatrach à travers sa filiale Sipex et la National Oil Company (NOC) libyenne, dans le bassin de Ghadamès. C’était la deuxième découverte réalisée dans le bloc 65 attribué à Sonatrach par la NOC libyenne en mars 2005.
La troisième découverte a été annoncée il y a quelques mois par le PDG de Sonatrach, indiquant que la région de Zentane disposait d’une réserve d’environ 45 millions de barils. Toutefois, il avait précisé que le niveau d’exploitation ne pouvait être défini avant la finalisation des travaux d’exploration.

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