Algérie : la formation est devenue indispensable
Dans le monde des entreprises, le besoin de former les clients sur les produits s’est fait sentir et il faut y répondre. C’est ce que Siemens a compris en inaugurant ce lundi son centre de formation « Sitrain » à Alger en vue d’accompagner ses clients dans la maîtrise de la technologie Siemens, surtout dans le domaine de l’automatisation industrielle. Il sera question pour ce géant allemand de transférer le savoir-faire.
Le centre « Sitrain » a été agréé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique le 4 février dernier. Des formations y sont offertes sur toutes les gammes de produits Siemens de la division « Industry Automation and Drive technologies ». On mentionnerait entre autres les automates programmables SIMATIC S7, entrainements à vitesse variable, communication industrielle SIMATIC Net, interfaces Hommes/machine SIMATIC HMI, Système de conduite des process PCS7. La formation peut se dérouler sur site ou en face to face dans les locaux du centre. Le responsable a indiqué que le coût d’une telle formation varie de 614,40 à 675,84 dollars par personne, précisant que les mêmes méthodes sont utilisées chez Siemens Allemagne ou Siemens France.
Selon Meriem Boumediène, responsable marketing et relations publiques, l’idée de création d’un centre de formation date de 2007 et s’est poursuivie avec la mise en place du Master Automation Industries et Process, durant l’année universitaire 2008/2009. Ce Master, mis en place par la division Industry Automation de Siemens, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, et l’Université des sciences et des Technologies Houari Boumediène (USTHB), est à sa cinquième promotion.
Siemens met à la disposition de l’USTHB des automates sur lesquels les étudiants peuvent être formés, et participe à l’élaboration des programmes d’enseignement et leur mise à jour. Les majeurs de promotions sont généralement recrutés par Siemens Algérie. C’est une véritable stratégie qui portera ses fruits et qui confirme la priorité d’investir dans les ressources humaines.