Libye : le programme de relance économique salué par le FMI

Selon le Fonds Monétaire International (FMI), la Libye a remarquablement progressé dans la reprise, la croissance économique et le développement après la révolution qui a eu lieu dans ce pays.
La croissance économique en 2012 a dépassé les 100%, reflétant une forte reprise de son effondrement pendant la révolution. Les derniers indicateurs pointent vers une restauration de la production d’hydrocarbures dans le courant de cette année et un rétablissement complet de la croissance dans le secteur hors hydrocarbures en 2014, déclare le FMI.
En outre, cette institution a révélé que l’inflation est tombée à 6% en 2012 et attend une nouvelle baisse cette année. Pour le FMI, la situation financière a commencé à se redresser après le 16 décembre 201, date de la levée des sanctions de l’ONU qui avait gelé les avoirs extérieurs de la Libye. Ceci a permis à la Banque centrale de fournir des liquidités en devises aux banques et aider à redresser les activités des banques commerciales. Le FMI affirme qu’en 2012, la masse monétaire a augmenté de 11,5% avec un transfert de  la monnaie aux dépôts reflétant la confiance accrue dans le système bancaire. Si le secteur bancaire semble bien capitalisé, il peut être vulnérable à la détérioration de la qualité des actifs, notifie le FMI.
Or, la Libye a mis en place une législation interdisant le paiement des intérêts. Si cette législation n’est pas manipulée avec soin, elle pourrait présenter des risques pour le secteur financier et miner les efforts de diversification de l’économie. Le FMI souligne les défis qu’il faut relever à court terme. Primo, gérer la transition politique. Secundo, normaliser la situation sécuritaire. Tertio, régler de graves contraintes de capacités institutionnelles pour assurer la compilation et la diffusion en temps opportun des statistiques clés, et exercer une discipline budgétaire tout en maintenant la stabilité macroéconomique.