Maroc : le leader de solutions informatiques en Afrique du Nord

Maroc : le leader de solutions informatiques en Afrique du Nord

Le Maroc se veut à la pointe de la technologie. Les investissements dans les IT sont conséquents. Le contexte mondial est propice au développement des industries IT (Technologies de l’Information) et le Maroc en profite. Le Royaume confirme, en effet, sa position de leader en Afrique du Nord avec plus de 40% du total des dépenses IT en 2012.
Le cabinet d’études IDC indique que ces dernières auraient dépassé 1,7 milliard de dollars entre matériel hardware, solutions logicielles et services. Ce qui signifie une progression de 9,6% comparativement à l’année précédente. Aussi, le même cabinet prévoit-il une croissance du marché des TIC en 2013. L’infrastructure matérielle reste le principal segment du marché, avec 63% des dépenses en 2012 contre 60% en 2011. Mais en principe, le poids des services est plus important dans un marché mature. C’est là que va progressivement le Maroc.
En effet, les dépenses en services IT au Maroc ont augmenté de 8,2% en 2012 et la croissance moyenne attendue est de 8,7% annuellement d’ici 2016. Des investissements ont été réalisés récemment et ont permis de simuler la demande locale de services. Le secteur public et le secteur bancaire sont les principaux investisseurs IT en 2012. Ainsi, l’administration a dépensé en 2012 près de 156,51 millions de dollars, donc une hausse de 7,4% comparativement à 2011. Une dépense de 171,7 millions de dollars est attendue en 2013, d’après les estimations d’IDC.
En effet, le gouvernement investit énormément sur le long terme pour moderniser le secteur public et améliorer l’efficacité de ses services. Quant aux institutions financières, leurs stratégies continuent à se fonder sur la croissance de leur marché en s’adaptant aux pressions concurrentielles accrues. C’est pour cela que les dépenses IT du secteur bancaire et financier sont de l’ordre de 191,55 millions de dollars en 2012 et devront atteindre 219,58 millions en 2013.

Martin Levalois

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