L’assureur marocain CNIA SAADA enregistre une croissance de 6,2% de son chiffre d’affaires.
La filiale Assurance du groupe Saham Finances, CNIA SAADA, cotée à la bourse de Casablanca, vient de rendre public ses résultats annuels au titre de l’exercice 2012.
L’entreprise affiche un chiffre d’affaires global de 3 227 Millions de dirhams, soit une progression de 6,2 % par rapport à l’exercice précédent. Cette progression du chiffre d’affaires ne fait que confirmer la stratégie commerciale de l’entreprise sur le marché des particuliers, des professionnels et des entreprises.
L’activité non-vie s’est accrue de 8% par rapport à 2011 et a enregistré la plus forte croissance de l’entreprise avec un chiffre d’affaires établi à 2 772 Millions de dirhams. Une tendance haussière qu’on ne retrouve cependant pas dans l’activité vie qui a baissé de 3,4% par rapport à l’exercice précédent. Un résultat négatif qui s’explique en grande partie par la contre performance des marchés financiers et ce, pour la troisième année consécutive.
Si la crise n’a pas épargné cet assureur marocain de premier plan, celui-ci arrive tout de même à tirer son épingle du jeu.
De fait, les difficultés liées à la situation économique actuelle n’ont pas empêché CNIA SAADA de gagner des points de croissance sur d’autres segments d’analyse. Le résultat technique a ainsi affiché une hausse de 57%. Ce qui constitue une nette amélioration par rapport à l’année précédente. Il faut dire que les réformes menées par le Management en termes de gestion des opérations d’assurances et de maîtrise des frais généraux ont grandement contribué à l’obtention de ce résultat.
Les fondamentaux de l’entreprise ont également connu une amélioration. Ainsi, les fonds propres de l’entreprise sont passés de 2719 Millions de dirhams en 2011 à 2875 Millions en 2012. Ce qui correspond à une augmentation de 5,7%. La marge de solvabilité s’est établie quant à elle, à 153%, marquant une évolution de 3% par rapport à 2011.
En dépit de résultats contrastés, l’action demeure rémunérée à 26 dirhams. Un dividende équivalent à celui de l’année 2011. Ce qui n’est pas pour déplaire aux actionnaires.