Algérie : culture du maïs
La culture du maïs gagne du terrain en Algérie. Lancée en 2011 à titre expérimental dans des régions du sud et des hauts-plateaux, la culture du maïs est en phase de domestication.
A présent, la superficie mobilisée pour cette culture céréalière est sur le point d’être élargie, font savoir des cadres de l’ONAB (office national des aliments de bétail). De 500 hectares en 2011, elle passera à 1200 ha en 2012, avant d’atteindre 10000 ha cette année (2013).
Par ailleurs, des mesures attractives viennent d’être arrêté dont la finalité est d’inciter les agriculteurs à s’orienter vers la culture du maïs. A cet égard, l’ONAB, qui joue le rôle de régulateur de la filière de l’approvisionnement et production des aliments de bétail, propose un prix de 56,5 $/quintal pour l’achat de la production en maïs auprès des agriculteurs.
En outre, d’autres mesures d’appui et d’accompagnement sont envisagées à savoir l’octroi des crédits d’exploitation et une facilité d’accès à l’acquisition du matériel agricole.
Matière première largement utilisée dans la production d’aliment de bétail et de volaille, les besoins en maïs exprimés sont estimés à 30 millions de quintaux par année. Parmi les régions ayant un fort potentiel pour la production de maïs, Naâma, Biskra, Ouargla et Ghardaïa avec des rendements qui sont estimés entre 80 et 100 quintaux/ha.
Pour M. Zeghouane, «c’est vrai que le maïs est très demandeur en eau, avec une consommation moyenne de 6000m3/ha, mais les disponibilités en ressources hydriques dans les régions du sud sont suffisantes pour développer la culture du maïs.» Avec les subventions que prévoit l’Etat pour le développement de la production intensive du maïs au niveau national, c’est l’agriculteur qui a tout à y gagner au bénéfice de toute l’économie nationale.