Algérie : le réseau ferroviaire
Les infrastructures sont plus qu’une priorité en Algérie. Les chantiers de grande envergure lancés dans le cadre des plans de développement 2005-2009 et 2010-2014 ont permis d’augmenter le réseau de 2200 km en 5 ans.
Selon Nassi Mustapha, conseiller auprès du ministre des Transports, qui s’exprimait récemment sur les ondes de la radio Chaîne III faisait savoir qu’à fin 2008, il y avait un réseau de 1769 km, aujourd’hui on est passé à 4000 km et 2200 km sont en cours de réalisation. A l’horizon 2017, l’Algérie compte avoir un réseau de 10 000 kms. Une enveloppe de 32 milliards de dollars est consacrée à ces grands chantiers. Ce responsable note que «90% des opérations inscrites sont engagées sur le terrain», expliquant que certaines lignes ont été réceptionnées et d’autres en cours de réalisation. Le même responsable relève cependant que «tous les projets n’avancent pas au bon rythme à cause des problèmes d’expropriation, comme en témoignent les difficultés rencontrées par le projet Annaba-Ramdane Djamel». M. Nassi a confirmé par ailleurs que la ligne Béchar-Oran sera étendue à Adrar : «Cette nouvelle ligne est en phase d’étude et sera réalisée prochainement sur une distance de plus de 600 km.» L’extension de la ligne Blida-Laghouat vers Hassi Messaoud est inscrite également au programme de réalisations. M. Nassi a évoqué aussi la modernisation de la flotte de la SNTF qui compte acquérir, dans les prochains mois, de nouveaux trains.
Dans ce cadre, des commandes ont été déjà passées pour l’achat de 17 autorails et 20 trains électriques, a révélé l’invité de la Chaîne III, rappelant que pour les grandes lignes, le ministère des Transports a dégagé une enveloppe pour l’acquisition de 20 voitures couchettes. Le responsable a annoncé aussi une opération de modernisation progressive de toutes les gares ferroviaires. Ces grands chantiers rappellent que la mise en place des infrastructures développées et de bonne qualité est un préalable pour le développement de tout pays.