Pour une réponse concrète, faut-il subir des conditions difficiles ?
Une crise qui persiste, un cauchemar qui se prolonge, des solutions par ici… des suggestions par là, mais rien de tout ça ne se concrétise. Il s’agit bel et bien de la Grèce, dont l’état ne cesse de se dégrader en attendant l’aide prévue, selon les dernières déclarations, pour le dimanche 02 mai.
La Grèce était mise devant deux alternatives, déclarer sa faillite et quitter ainsi l’union européenne, ou alors continuer à solliciter l’aide et à négocier avec les états concernés.
En choisissant la deuxième option, la Grèce s’est mise sous plusieurs contraintes ; d’une part, le Fonds monétaire international (FMI) a demandé à Athènes de relever la fiscalité sur la consommation, de supprimer les primes équivalant à deux mois de salaires dans le secteur public et d’accepter un gel des salaires sur trois ans.
Et pour pouvoir recevoir l’aide qui se prolongera sur 3 ans, et qui pourra atteindre un montant de 120 milliards d’euros, la Grèce devrait également réduire son déficit de 10 points de pourcentage en 2010 et 2011, afin qu’elle puisse revenir et emprunter sur les marchés au cours de la troisième année du programme.
Un troisième changement aura lieu aussi, un changement concernant plutôt les affaires sociales, plus précisément l’âge de retraite, qui passera de 53 à …67 ans.
Incontestablement, ce que la Grèce s’apprête à accepter en échange de l’aide internationale ne peut être décrit qu’en étant difficile, strict et très sévère, c’est, justement, que chaque chose a un prix…très élevé cette fois-ci.
Afaf Nassiri