Marée noire : un dôme retiré et du pétrole répandu

« Cela va prendre probablement les deux prochains jours pour chercher des solutions à ce problème », telle était la déclaration de Mr.Doug Suttles, directeur d’exploitation du géant pétrolier britannique BP, après l’échec du « dôme » qui a été placé sur la fuite de pétrole pour juguler la marée noire dans le golfe du Mexique.

Le dôme a été retiré suite à la formation de cristaux similaires à la glace ; il s’agit plus précisément d’un important volume d’hydrate de méthane qui s’est formé à l’intérieur, une sorte de glace inflammable, qui est le résultat de la combinaison de gaz avec l’eau sous certaines températures. Ces cristaux constituaient un grand danger pour les employés qui travaillent juste au-dessus de la fuite, chose qui les a poussé à retirer le dôme.

48 heures est le temps estimé avant d’arriver à une solution, une solution à court terme bien évidemment, à savoir le réchauffement des hydrates de méthane sur les fonds marins ou l’utilisation des hydrocarbures tels que du méthanol pour les dissoudre.

BP peut recourir également à l’installation d’une nouvelle vanne sur le site de la fuite ou tenter de bloquer la vanne existante défectueuse en injectant du caoutchouc ou d’autres matières solides.

Le temps presse sans pouvoir arriver à une solution concrète, ainsi 800 000 litres de pétrole sont répandus chaque jour dans le golf du Mexique, une énorme quantité et donc une immense perte d’argent.

Bref, L’échec de la pose du couvercle sous-marin est un coup dur, très dur même pour les Etats-Unis, BP et le Mexique, avec des centaines de milliers de litres perdus chaque jour espérant que cette hémorragie sera contenue à bref délai.


Afaf Nassiri

Martin Levalois

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