Algérie-Tunisie : Une synergie pour lutter contre le terrorisme

Algérie-Tunisie : Une synergie pour lutter contre le terrorisme

2013-08-03T015820Z_912536053_GM1E9830RKF01_RTRMADP_3_TUNISA-CLASHES_0Les attentats terroristes dans le Maghreb sont devenus monnaie courante. Le plus souvent c’est l’action de l’Aqmi, branche d’Al-Qaïda qui opère dans la région. Pour neutraliser l’ennemie, une coopération bilatérale voire multilatérale est devenue indispensable du fait de l’internationalisation de la menace. C’est pour cette raison qu’Othman Jarandi, ministre tunisien des Affaires étrangères,  a effectué un déplacement en Algériedepuis  mardi. Il doit rencontrer son homologue algérien, Mourad Medelci en vue de renforcer la  coopération sécuritaire qui doit prendre de nouvelles orientations.

Au cours de ce déplacement, la Tunisie récoltera l’expérience de son voisin qui accuse une avancée dans la lutte contre  le terrorisme. Par ailleurs, il faut noter quel’heure n’est pas à la polémique en ce qui concerne les jihadistesalgériens qui se trouvent sur le territoire tunisiens. Selon le ministre Othman Jarandi: «Les terroristes n’ont pas de nationalité. Leur force provient de leur multinationalité et de leur capacité à se déplacer.» A l’heure actuelle,  selon les informations dela presse algérienne, des combats opposent des soldats algériens avec des terroristes retranchés dans le mont Chaambi. A ce propos, ce n’est pas un secret, les services de renseignements des deux pays échangent des informations depuis plusieurs mois, mais Alger refuser de commenter sa stratégie sécuritaire.

Pour Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères algérien,  il y a des limites à ne pas dépasser  dans la traque des terroristes. Il est hors de question d’intervenir sur le sol tunisien. « Il y a des lignes rouges à ne pas franchir. L’Algérie n’intervient dans la politique des pays étrangers, qu’ils soient frères, voisins ou amis.» a-t-il rappelé. En effet, souveraineté nationale l’exige et un protocole de coopération n’est pas à exclure pour permettre de mener des opérations conjointes en Algérie ou en Tunisie.

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