Médina-Fès, vecteur de développement durable.
Dans le souci d’amorcer une réelle dynamique locale, la Medina de Fès va connaître des travaux de rénovation durant un plan quinquennal 2013-2017.
D’un coût de plusieurs millions de dollars, ce programme est une initiative du souverain marocain, dont le but consiste à sauvegarder des sites de Fès classés patrimoine mondial par l’UNESCO .Il s’agit, par la même occasion, de réfléchir sur les stratégies qui permettront à d’autres grandes cités du Maroc de se conserver et de continuer à servir notamment le tourisme, à travers la promotion des valeurs et de la culture d’un pays de traditions ancestrales.
Fondée à la fin du VIIIème siècle, cet espace a été érigé sur un terrain où abondent les eaux de plusieurs sources et des branches d’une rivière régulière dénommée oued Fès. Cette position stratégique permet au site de contrôler le débouché du couloir de Taza, passage obligé entre les plaines atlantiques à l’ouest et le reste du Maghreb.
De source officielle, elle constitue un témoignage vivant d’une cité florissante de l’Occident méditerranéen ayant exercé une influence considérable principalement du XIIe au XVe siècle, sur le développement de l’architecture, des arts monumentaux et de l’aménagement urbain, notamment en Afrique du Nord, en Andalousie et en Afrique sub-saharienne. Ce qui explique l’intérêt des initiatives prises par les hautes instances du royaume.
La considération du Roi pour la ville et sa population constitue un point important pour la promulgation des projets de rénovation, qui ne peuvent se réaliser sans la participation de l’Agence pour le développement et la réhabilitation de la ville de Fès (ADER) qui a célébré récemment ses vingt-cinq années d’existence.