Maroc : Un modèle pour l’économie intégrée mondiale.
En matière d’intégration aux flux mondiaux, le Maroc occupe la deuxième place derrière l’Île Maurice. Sur une période de quinze années, les flux de marchandises, de services, d’argent, d’information et de personnes provenant de ce pays, impactent positivement l’économie mondiale.
En effet, la vision d’un Maroc moderne a conduit les autorités nationales à mettre en place des réformes pour assurer l’arrimage de son économie à celle mondiale. Ainsi, le Royaume s’est-il retrouvé en chantier .Des programmes d’amélioration d’infrastructures économiques tels que les parcs et les zones industrielles ont été entrepris et finalisés pour la plupart. Les autorités ont également joué sur le perfectionnement des moyens techniques de la certification. Ses actions s’étendent aussi aux domaines de la formation et de l’information économique. Un progrès loué sur les colonnes « d’Aujourd’hui Le Maroc » par Mourad Taoufik, directeur général de McKinsey pour le Maroc.
Nonobstant les efforts consentis, la croissance demeure faible par rapport à celle des autres pays à niveau de revenu comparable. De même, la diversification de la production n’est pas encore suffisante pour permettre une meilleure pénétration sur les marchés et la valeur ajoutée des exportations reste à un niveau bas.
Les indicateurs sociaux représentent un handicap majeur pour le pays .Les disparités sociales sont importantes, surtout en milieu urbain et rural. Il est donc nécessaire de veiller à les réduire en vue d’une plus grande efficacité économique, voire même d’une cohésion sociale indispensable à la poursuite des objectifs de développement.
Si le Maroc veut poursuivre dans cette lancée, il lui faut garder un œil sur la résilience de son économie de sorte à être en mesure d’absorber les cycles de l’économie mondiale.