Tunisie-BAD : Construction d’un gazoduc.
En partance pour Abidjan, la Banque Africaine de Développement (BAD) laisse à la Tunisie un souvenir, concernant la construction, dans le sud du pays, d’un gazoduc dénommé « Nawara ».Ce projet devra contribuer à promouvoir l’autonomie de la Tunisie dans le secteur énergétique. Il constitue pour elle ,une opportunité de diminuer ses importations de gaz et d’augmenter, par la même occasion, ses exportations d’hydrocarbures. Le financement de soixante-quinze millions de dollars dont elle bénéficie, lui permettra de renforcer ses infrastructures en la matière.
Ainsi, de nouveaux emplois seront créés puisque le but de l’institution financière est de mettre en place les instruments qui favorisent les investissements directs étrangers, notamment dans l’exploration des gisements de pétrole et de gaz.Tout ceci est très encourageant pour un Etat qui sort d’une crise de trois années et qui tente de se remettre sur pieds sur le plan du développement socio-économique.
A la suite des événements historiques de janvier 2011, le pays connaît une période de transformation profonde qui a créé de nouveaux défis et opportunités, en particulier pour l’économie nationale. Dans ce contexte, le gouvernement tunisien a engagé des réformes à tous les niveaux public et privé afin ,non seulement de rassurer les investisseurs étrangers, mais également les nationaux sur les opportunités offertes et les possibilités d’y faire prospérer les affaires.
La construction du gazoduc n’est donc qu’un moyen d’externaliser les activités servant les intérêts des petites et moyennes entreprises tunisiennes. Ce financement constitue un exemple palpable de la réorientation des ressources publiques vers les régions intérieures de la Tunisie en vue de favoriser leur développement.
La BAD quitte certes la Tunisie, mais elle ne la délaissera pas. Au contraire, elle prend part à son essor national et international.