Tunisie : Nouvelles mesures pour lutter contre le terrorisme
« Le crime de Chaambi ne restera pas sans sanction », a déclaré Mehdi Jomâa, chef du gouvernement tunisien, suite aux attentats terroristes perpétrés mercredi soir ,dans la région d’Henchir El-Talla située à la frontière avec l’Algérie.
Dans le même ordre d’idées, des mesures ont été prises jeudi soir par les autorités dirigeantes du pays. Elles visent principalement à unifier les Tunisiens afin qu’ils forment un front commun contre le phénomène du terrorisme. Pour ce faire, la nécessité d’accroître la fiabilité des appareils sécuritaire et militaire a été relevée. Outre l’élection, c’est l’une des conditions sine qua none à satisfaire pour vaincre les activistes ou les jihadistes.
Face à la division, Mehdi Jomâa a encouragé les Tunisiens à faire preuve de responsabilité devant l’ennemi commun (le terrorisme) afin que le pays progresse sur la voie de la stabilité sociopolitique et économique.
De source officielle, la Tunisie est au cœur des appétits terroristes et les crises dans les Etats voisins ne font que renforcer ces ambitions destructrices qui animent les auteurs de tels actes. Au moment où des familles pleurent encore leurs proches touchés par l’attentat, des dizaines de salafistes sont descendus dans les rues pour manifester leur joie suite à l’échec de l’armée nationale dans la soirée de jeudi. La confrontation entre l’armée tunisienne et les groupes jihadistes ont causé la mort de quatorze soldats, une vingtaine de blessés et un porté disparu.
Même si le clivage entre les tenants d’un régime démocratique et les partisans d’Ennahada reste profond trois ans après la révolution qui a entraîné le départ de Ben Ali, le gouvernement en place entend faire respecter la loi.