Le Maroc innove et se modernise grâce à l’intarissable volonté royale

Le Maroc, de chantier à chantier, ne cesse d’innover, de se moderniser et de se démocratiser grâce à une intarissable volonté de son roi.

Durant les quinze années de règne du Roi Mohammed VI, le changement est partout palpable dans les quatre coins du pays et au niveau de toutes les institutions. C’est une réalité que personne, ni les nationaux ni les étrangers, ne peuvent nier.

Le souverain marocain a d’abord commencé par lancer une première grande initiative pour réconcilier les Marocains avec leur passé et effacer de leur mémoire les sombres pages des années de plomb, en annonçant la création en 2004, de l’Instance équité et réconciliation (IER). Cette haute décision traduit, selon les analystes, la ferme volonté du souverain marocain de vouloir conduire son pays vers un avenir politique plus démocratique, plus ouvert et plus libre. La réussite de cette expérience est d’ailleurs, devenue un modèle pour de nombreux pays arabes et africains qui viennent de se libérer de leurs régimes autoritaires.

Moins de dix ans après, et toujours à l’initiative royale, une nouvelle Constitution est adoptée le 9 mars 2011, établissant de nouveaux rapports entre les institutions du pays et instituant un véritable partage de pouvoirs entre la monarchie et l’exécutif. Son adoption a pratiquement révolutionné, dans le sillage du printemps arabe, le cours de la vie dans le royaume.

Dans la foulée, de grandes réformes dans les domaines, de la justice, de l’enseignement et de la santé ont été initiées parallèlement au lancement partout dans le pays, de grands chantiers structurants dans les secteurs clés de l’économie nationale à savoir, le tourisme, l’industrie, l’agriculture et la pêche, l’énergie et l’aéronautique en plus des mégaprojets réalisés dans les domaines portuaire, aéroportuaire, des autoroutes et ferroviaires (TGV).

Malgré tous ces changements, le Roi Mohammed VI qui a la particularité d’être très à l’écoute de ses citoyens, ne semble pas très satisfait du bilan de ces grandes réalisations du fait de la persistance des disparités sociales et de la mauvaise répartition des richesses du pays.

« Si le Maroc a connu des avancées tangibles, la réalité confirme que cette richesse ne profite pas à tous les citoyens », a insisté le souverain dans un discours prononcé mercredi à l’adresse de la Nation à l’occasion du 15ème anniversaire de son intronisation.

L’important, a-t-il insisté, « ce n’est pas tant le bilan et les chiffres, mais surtout et avant tout l’impact direct et qualitatif que les réalisations ont pu avoir sur l’amélioration des conditions de vie de tous les citoyens ». Il est temps, estime le Roi Mohammed VI, de marquer une pause, de procéder à un examen de conscience et de s’interroger en toute franchise, avec sincérité et objectivité.

Pour avoir une vision plus claire à ce sujet, le Souverain a commandé une étude nationale et internationale, demandant au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et à Bank Al Maghrib, d’établir « un diagnostic objectif » et présenter « des recommandations pratiques ».