Tunisie : Pour l’urgence de réformes structurelles
De sources concordantes, l’urgence des réformes s’impose dans le contexte actuel de la Tunisie car, bien que les soubassements de la deuxième République soient posés, l’économique et le social souffrent encore des affres d’hier.
En effet, la situation socio-économique n’est pas au mieux de ses formes .Le pouvoir d’achat des catégories faibles et vulnérables s’est détérioré, puis la marginalisation et la discrimination font leur dégât au sein de la société.
Ainsi, à moins de deux mois des élections, un nombre important des Tunisiens s’attend à un renouveau dans l’organisation institutionnelle socio-économique du pays.
Sur le plan politique, l’application stricte de la loi pour tous et la lutte antiterroriste constituent une exigence non négociable en vue de la restauration de la confiance des opérateurs économiques nationaux et internationaux.
A ce dernier propos, rappelons l’organisation prochaine, à savoir le 8 septembre, du Congrès international « investir en Tunisie, start-up pour la démocratie ». L’objectif est, d’une part, de consolider l’investissement et, d’autre part, de faire participer les bailleurs de fonds aux projets de développement du pays.
« Les réformes ne sont ni simples ni agréables », souligne Jeune Afrique pour montrer l’ampleur de la tâche et, surtout, mettre en exergue le fait que la Tunisie devra prendre sur elle l’établissement de règles de jeu stables et lisibles .Le but étant de renouer avec une croissance plus forte et de favoriser l’inclusion de tous ceux tenus à l’écart du développement.
La reconstruction d’une Tunisie nouvelle, démocratique et respectueuse des droits de l’Homme, nécessitera une preuve de sa performance en matière de création de richesses, de répartition juste et équitable de celles-ci, ainsi la possibilité offerte à tous les citoyens de vivre dans des bonnes conditions économiques et sociales.
