Egypte: 12 projets pour le secteur pétrolier
La Conférence pour le développement économique qui se tiendra au mois de mars, à Sharm el-Sheikh, sera le cadre pour dévoiler les détails d’une dizaine de projets égyptiens relatifs au secteur pétrolier. C’est le ministère égyptien du pétrole qui en a fait l’annonce hier lundi 09 février 2015. Le département que dirige Youcef Yousfi a déclaré qu’il se préparait à divulguer les détails de 12 projets pétroliers.
Sur les douze (12) projets en question, Huit (8) vont porter sur le raffinage des produits pétrochimiques, avec des investissements estimés à 4,13 milliards de dollars. Les produits bruts et les richesses minières, pour un coût total de 1,98 milliards de dollars, voila à quoi seront consacrés les quatre (4) autres projet pétrolier a rapporté le ministère.
Les projets comprendront également la mise en place de compagnies de transformation du pétrole dans la ville de Suez, des unités de production d’essence à haut indice d’octane affiliées à une raffinerie de pétrole. Il s’agira également de créer une nouvelle unité de distillerie dans une entreprise américaine, et la production de biocarburants à partir de la paille de riz et d’autres projets similaires.
En réalité, il y a deux projets autour du canal de Suez. Le premier, le Suez Canal Axis Project, porte sur l’élargissement de la voie d’eau. Son financement (840 millions de dollars) est exclusivement assuré par les citoyens égyptiens qui ont été fortement incités à souscrire des obligations censées rapporter 12 % par an d’intérêt. Les travaux sont assurés par le corps du Génie de l’armée égyptienne.
Le second projet, le Suez Canal Development Project, prévoit l’implantation de nouvelles activités dans six ports du canal et dans le nord-ouest du golfe de Suez, d’une Technology Valley à Ismaïlia. Il devrait servir de produit d’appel à la Conférence pour le développement économique. L’Egypte attend de ce rendez-vous économique 10 à 12 milliards d’investissements qui devraient servir de locomotive pour atteindre le taux de croissance de 7 % par an contre 2 % environs actuellement.
Soulignons que depuis dix ans, la consommation énergétique intérieure du pays des pharaons augmente plus vite que la production locale. Le pays est importateur net d’hydrocarbures, 100 % du diesel est importé, plus de la moitié des bouteilles de gaz consommées par les ménages le sont également.