Bank of Africa Bénin bien notée par Bloomfields Investment Corporation

Bank of Africa Bénin bien notée par Bloomfields Investment Corporation

boaaLa Bank of Africa (BOA) du Bénin, affiche actuellement la forme, puisqu’elle s’est vue attribuer la notation A, à long terme, par l’agence Bloomfields Investment Corporation.

Selon l’évaluation de l’agence de notation, la filiale béninoise du groupe bancaire Bank Of Africa, a une perspective positive.

Sur le court terme, les responsables de Bloomfields ont attribué à cet établissement bancaire, la note A1, une notation qui est basée sur un certain nombre de facteurs positifs.

La BOA Bénin a « une très faible bancarisation offrant de bonnes perspectives de croissance , une légère reprise de l’activité économique limitée par un tissu économique réduit, une réorganisation de la gestion des risques et une redynamisation du recouvrement », pouvait-on lire dans un communiqué rendu public hier jeudi, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Bloomfieds justifie la notation de BOA par «des ratios prudentiels confortables de la part de la BOA Benin ainsi qu’une bonne capacité à mobiliser des fonds, appuyée par un portefeuille de titres souverains».

Autres points forts relevés par Bloomfields, le renforcement de la gouvernance et du pilotage, ainsi que l’existence d’un plan de développement soutenu par une stratégie clairement définie.

Néanmoins malgré la bonne lancée de la BOA Bénin, l’agence Bloomfieds a relevé, certains facteurs qui ont influé négativement la notation. Parmi ces facteurs, on peut citer « le coût du risque élevé en raison de la dégradation du portefeuille de prêts, et le coût des ressources en augmentation qui grève la rentabilité ».

Bloomfields a également déploré la stagnation de l’activité de crédits, avec l’amorce d’une reprise en 2014 et le coefficient d’exploitation élevé, qui est impacté par une maîtrise insuffisante des charges.

«Le niveau de crédits à l’économie de la BOA Benin mérite d’être amélioré », recommande Bloomfields qui fait remarquer par ailleurs, que le risque sécuritaire lié à l’implication du Bénin dans la guerre contre Boko Haram constitue aussi un facteur défavorisant.

Martin Levalois

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