Afrique : Baisse du nombre des projets et les IDE en hausse

Afrique : Baisse du nombre des projets et les IDE en hausse

ajen-sitaLe cabinet mondial Ernst&Young a relevé dans son rapport 2015 sur les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique, une nette progression de la valeur des IDE sur le continent noir malgré une baisse du nombre de projets.

Selon les conclusions contenues dans le rapport d’Ernst&Young, intitulé «Africa Attractiveness Survey», l’Afrique se présente comme le deuxième plus grand destinataire de capitaux en IDE dans le monde avec une croissance en glissement annuel de 136%. Ernst&Young affirme par ailleurs que la part de l’Afrique dans les projets d’IDE a chuté de 8,4% en 2014.

« L’investissement direct étranger de capitaux dans le continent aura bondi à 128 milliards de dollars en 2014 », soit un niveau record des cinq dernières années, précise Ernst&Young.

Ce boom des IDE, a des impacts positifs sur le marché panafricain de l’emploi. «Le nombre d’emplois crées par les IDE a augmenté de 68%, avec 188.400 nouveaux postes», indique le cabinet.

Selon Ajen Sita, président-directeur général d’EY Africa, il y a un regain d’intérêt des investisseurs étrangers pour l’Afrique. Avec l’atténuation des effets du «Printemps arabe de 2011», l’Afrique du Nord a attiré en 2014, 22,2% de projets d’IDE de plus qu’en 2013. Cette région « a concentré un peu plus de la moitié (51%) de l’ensemble des flux de capitaux en IDE en Afrique, contre seulement 19,1% en 2013 », souligne Sita.

En Afrique subsaharienne, la valeur moyenne de chaque projet dans la région a presque doublé passant de 67,8 millions USD en 2013, à 174,5 millions USD en 2014.

Du point de vue régional, en 2014, les entreprises basées aux États-Unis ont été les plus grands investisseurs en Afrique, en y lançant 101 projets d’IDE, soulignent les auteurs du rapport. Elles sont suivies par les investissements d’Europe de l’Ouest et intra-africains, indique le rapport.

Viennent respectivement en quatrième et cinquième place, les investisseurs des Émirats arabes unis et de la France, conclut le cabinet Ernst&Young.

Martin Levalois

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