IMRI : Le Maroc appelé à privilégier ses relations avec l’Asie
L’Institut Marocain des Relations Internationales (IMRI), a souligné dans les conclusions et recommandations adoptées lors de son Forum tenu les 12 et 13 juin derniers, la nécessité absolue pour le Maroc de diversifier et de renforcer ses relations et ses échanges avec les marchés asiatiques.
Dans ces conclusions, le président de l’IMRI, Jawad Kerdoudi, estime que le Maroc devrait absolument diversifier ses relations vers l’Asie.
«L’Asie : Quels enjeux géostratégiques et économiques pour le Maroc ?», c’est sous ce thème que s’est déroulé ce forum. Kerdoudi a relevé que tous les pays d’Asie doivent être ciblés par le Maroc, avec en priorité la Chine, la Corée du Sud, l’Inde et le Japon.
Même si le Maroc et l’Asie ont de bonnes relations politiques, le président de l’IMRI a déploré en revanche que les rapports économiques entre les deux parties sont faibles avec un commerce extérieur déficitaire, sauf avec l’Inde, et des investissements asiatiques au Maroc très limités.
Pour améliorer la qualité des rapports économiques entre le royaume et le continent asiatique, IMRI suggère d’augmenter le nombre des représentations diplomatiques marocaines en Asie, de créer ou développer les relations aériennes et maritimes entre le Maroc et l’Asie et faire des effort dans le cadre de «roadshows» pour l’attraction des investissements asiatiques au Maroc conformément au plan en cours d’accélération industrielle.
Sur le plan économique, il a relevé l’importance d’installer les Agences de promotion (AMDI et ONMT) dans les pays d’Asie les plus prometteurs et de multiplier les délégations économiques, outre la participation aux foires et expositions.
Comme cela a été fait en Afrique, « les grandes banques marocaines doivent s’installer dans les pays asiatiques les plus prometteurs, car elles jouent un très grand rôle dans la promotion des échanges commerciaux et des investissements », a proposé Jawad Kerdoudi.
« Il y a nécessité de mieux connaître les Asiatiques, d’où la proposition de créer au Maroc un Institut d’Etudes asiatiques», a-t-il conclu.