Nairobi autorise l’importation de l’excédent du sucre ougandais
Le Kenya a accepté de donner aux hommes d’affaires et entreprises ougandais des permis qui leur permettront d’exporter leur excédent de sucre sur le marché kenyan, a annoncé lundi, une source proche du ministère kenyan des Affaires étrangères.
Dimanche déjà lors d’un forum d’affaires tenu à Kampala, en Ouganda, la secrétaire du Cabinet pour les Affaires étrangères et du Commerce international du Kenya, Amina Mohamed a expliqué qu’il y avait eu un retard dans le traitement des licences d’importation du sucre, à la suite de la réorganisation qui a vu la fusion du Kenya Sugar Board avec d’autres organismes parapublics du gouvernement pour former l’Autorité de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentaire (AFFA).
Lors de ladite réunion, les représentants du gouvernement ougandais et les acteurs du secteur privé de l’industrie se sont plaints que le Kenya ait bloqué l’accès à son marché lucratif du sucre.
« Il y avait un problème technique dans le traitement des licences, mais je tiens à assurer au gouvernement de l’Ouganda et au secteur privé que la question a été traitée. Nous nous réunirons à Nairobi dans les prochains jours pour fixer des solutions à long terme afin que ce problème ne se reproduise plus », a-t-elle promis.
Le Kenya est un pays pauvre en sucre et importe du sucre chaque année, de nombreux pays, dont l’Ouganda. Les deux pays envisagent la formation d’un organisme paritaire pour gérer le sous-secteur dans la région.
L’Ouganda pour sa part, a accepté d’autoriser les produits bovins du Kenya à accéder immédiatement à son marché.
La réunion a également convenu de tenir un forum qui abordera bientôt d’autres questions, y compris la normalisation pour le thé et le maïs.
Le Kenya et l’Ouganda ont pris des mesures pour répondre à certains des principaux défis qui entravent la croissance des affaires et des échanges entre les deux pays.