Nigeria : Le prochain hub automobile de l’Afrique

Nigeria : Le prochain hub automobile de l’Afrique

hub-afrique-voiture-nigeriaLe Nigeria a les potentialités nécessaires pour devenir la plaque tournante de l’industrie automobile en Afrique, c’est ce qu’indique Pricewaterhouse Coopers (PwC) dans son nouveau rapport sur l’industrie automobile au Nigeria.

Le rapport qui a pour titre « Le prochain hub automobile de l’Afrique » a fait une étude en profondeur de l’industrie automobile nigériane depuis les années 1960.  Selon Pricewaterhouse Coopers, la politique initiée en 2013 par le gouvernement nigérian pour relancer l’industrie automobile, à travers le Plan de développement de l’industrie automobile nationale (NAIDP) avait largement aidé dans l’élaboration de ces projections.

« Cette politique qui vise à décourager l’importation des véhicules et à encourager la production locale a attiré un certain nombre de grandes marques automobiles au Nigeria, avec trois d’entre elles qui ont déjà commencé le montage de véhicules dans le pays comme en 2015 », souligne le rapport qui ajoute que « 30 autres marques automobiles avaient signé des accord d’engagement avec les partenaires techniques et avaient déjà obtenu des licences pour faire le montage de voitures de tourisme, de véhicules utilitaires et de sport ( SUV), de camions et d’autobus dans le pays ».

« Le marché potentiel des voitures neuves au Nigeria pourrait atteindre un million annuellement », a prédit Andrew S. Nevin, un partenaire de PwC-Nigeria, par ailleurs co-auteur du rapport de l’automobile. Selon les auteurs du rapport, ce marché se situe actuellement à environ 56.000 dans un secteur dominé par les voitures d’occasion.

Le Conseil national de conception et de développement automobile (NADDC) estime à environ 400.000 véhicules (100.000 nouvelles et 300.000 de seconde main) pour une valeur de près de 3,45 milliards de dollars les importations annuelles de voitures. Le Naddc fait savoir que la capacité de production locale était de 100.000 véhicules, précisant que l’utilisation avait chuté à moins de 15% au fil des années.

Le NADDC estime que l’industrie automobile qui emploie actuellement environ 2.600 personnes est capable de générer 70.000 emplois directs et 210.000 emplois indirects.

Martin Levalois

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