Le Maroc fortement présent au forum ICB-2015 à Brazzaville
Le Forum International des Investissements (ICB-2015) débute demain 18 novembre 2015, à Brazzaville.
ICB 2015 se veut un rendez-vous incontournable pour la promotion des opportunités d’investissements au Congo auprès de partenaires industriels et financiers. Selon les organisateurs, ce forum s’inscrit en droite ligne de la stratégie de diversification économique du Congo lancée dans le cadre du Plan National de Développement 2012-2020.
Une délégation marocaine multisectorielle composée d’une centaine d’hommes d’affaires sera présente dans la capitale congolaise, du 18 au 22 novembre. Cette forte présence marocaine qui est le fruit d’un partenariat inédit entre Congo Capital Entreprises SA, Maroc Export, la CGEM et l’ASMEX, a pour finalité de renforcer l’axe d’affaires Casablanca-Brazzaville.
« L’objectif de cette participation réside dans la promotion du potentiel marocain en matière d’industrie et d’infrastructure, et la consolidation de la position du Maroc en tant que partenaire privilégié pour les investisseurs congolais, offrant un savoir-faire compétitif et de qualité », indique un communiqué de Maroc Export, précisant que les entrepreneurs marocain souhaitent s’enquérir des projets lancés par le Congo, et prendre part à la stratégie de développement.
Maroc Export a annoncé avoir déployé un pavillon « Maroc » dédié aux rencontres B to B, qui connaîtra par ailleurs, l’organisation d’ateliers sectoriels dédiés au renforcement du partenariat économique Maroco-congolais.
L’énergie, les transports, l’agro-business, les Nouvelles technologies de l’information, les BTP, le service financier, ou encore le tourisme constituent les centre d’intérêt des investisseurs marocains.
Selon le FMI, les perspectives de croissance ce pays d’Afrique centrale sont bonnes. Le taux du PIB au Congo-Brazzaville s’est élevé à environ 6% en 2014 grâce à la production d’hydrocarbures. Elle devrait continuer de croitre grâce à la découverte de nouveaux gisements pourrait atteindre selon le Fmi, 7,5% en 2015.
Le pays dispose d’autres ressources (bois tropical, minerais) et repose sur le secteur tertiaire, en croissance régulière, tandis que les secteurs des transports, des télécommunications, du BTP et de l’énergie se développent.