Afrique centrale : Plaidoyer de la BDEAC pour plus de fonds

Afrique centrale : Plaidoyer de la BDEAC pour plus de fonds

beac-siegeLa Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) plaide pour une augmentation des parts des actionnaires au capital de la banque.

Ce plaidoyer vise à permettre à la banque de renforcer ses fonds propres et d’accompagner le financement de l’économie de ses pays membres, a indiqué l’institution bancaire dans un communiqué publié, à Brazzaville.

Cet appel est également lancé à l’endroit des partenaires financiers, capables de mettre à la disposition de la BDEAC des lignes de crédit. La question du renforcement des fonds propres de la BDEAC, a été discutée lors de l’assemblée générale extraordinaire de cette institution financière sous régionale, présidée par le ministre des Finances de la Guinée Equatoriale, Miguel Engonga Obiang Eyang.

« En organisant cette réunion, nous avons voulu faire l’état de lieux de la banque au moment où le président sortant, le Gabonais, Michaël Adandé, passait le témoin au Tchadien Abbas Tolli », a déclaré Engonga Obiang Eyang.

« En outre, l’équilibre financier n’étant pas totalement mauvais, la Commission bancaire de l’Afrique centrale après un travail d’audit, relève tout de même, un déséquilibre entre les besoins de financement de la communauté et les ressources dont dispose la banque », a indiqué Obiang Eyang. « C’est sur ce point que nous sommes en train de travailler », a-t-il précisé.

C’est dans cette optique que les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) avaient donné des orientations en vue de la gouvernance de la banque et de son intégrité. Une décision ayant abouti en 2014, à l’augmentation du capital de la BDEAC à 1200 milliards de F CFA.

L’assemblée a également discuté de la sécurité informatique. « La sécurité informatique est un élément important pour la coordination et la gestion de l’institution », a ajouté Miguel Engonga Obiang Eyang.

La BDEAC a pour principal objectif de financer des projets d’investissement dans les secteurs économiques variés de ses Etats membres (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad).

Martin Levalois

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