Le Kenya s’arme de systèmes de contrôle de fraudes avancées
Les banques kenyanes seront désormais dotées de systèmes de sécurité beaucoup plus performants en matière de monétique.
La société de paiement numérique et de commerce électronique en Afrique de l’Est, Interswitch a annoncé son intention d’introduire deux systèmes de contrôle de fraudes avancées au Kenya. Ces systèmes sont destinés à renforcer la sécurité de la fraude pour les titulaires de cartes bancaires et les institutions financières.
Selon Interswitch, cette innovation permettra de renforcer la protection des consommateurs et les institutions financières, dans un secteur bancaire en pleine mutation surtout en Afrique où la monétique est en vogue.
« En utilisant ces systèmes, les clients et les banques pourront réduire les fraudes liées aux transactions financières », a déclaré Bernard Matthewman, PDG d’Interswitch en Afrique de l’Est.
Les institutions financières auront accès à un «moteur de règles en temps réel», pour déterminer si les cartes bancaires devraient être autorisées ou refusées, assure Interswitch.
Le Kenya décrit comme la capitale de l’Afrique de l’Est, veut minimiser les risques pour son économie et en même temps s’ouvre sur le monde. Le pays vient de décider l’émission de son premier sukuk souverain en 2017. « Le Kenya compte émettre l’année prochaine un sukuk dont le produit sera utilisé pour financer des projets d’infrastructure», a déclaré le ministre kenyan des Finances, Henry Rotich.
«Dans ce cadre, nous allons présenter des demandes d’adhésion à l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et à la Banque islamique de développement », a-t-il annoncé.
Plusieurs pays africains se tournent vers les sukuks pour financer des projets d’infrastructures, dans un contexte de flambée des taux d’intérêt sur les marchés des capitaux nationaux et internationaux.
Après l’Afrique du Sud, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, qui ont fait leurs premiers pas sur le marché de l’endettement halal au cours des deux dernières années, la Tunisie, le Niger, le Nigeria, et l’Egypte ont aussi annoncé récemment leur intention d’émettre pour la première fois, des obligations islamiques.